Ca y est, le jour de départ est arrivé. A 15h30, je suis à
l’aéroport, 2 h avant comme ils disent. Renseignement pour prendre mon billet
électronique (très facile). Je prends un dernier café avec ma mère qui
m’accompagne et sort sur la terrasse pour fumer mes dernières clopes. 17h, il
est temps d’aller à l’embarquement ; je passe au détecteur mon sac à main
car ma valise est déjà partie, et là, ça sonne. « Qu’avez-vous dans votre
sac ? » « Euh ! Rien ». La steewarte me demande si
elle peut ouvrir mon sac, je lui dis que oui ! Mais il n’y a rien de
suspect. Une fois dans la zone de transit, je bouquine un peu en attendant
l’embarquement, au milieu du bruit incessant des sacs traînés sur le tapis
roulant. Puis la file d’embarquement s’active et un message se fait entendre
« les passagers des places 15 à 30, veuillez passer en priorité »,
bien !, j’ai le siège 15a, je n’ai pas à faire la queue. Me voilà dans
l’avion, je suis au hublot, ce qui veut dire coincé. Bah !, le vol dure
seulement 1h30 jusqu’à Amsterdam. Ca y est je suis bel et bien coincé entre 2
molosses venant probablement de la coupe du monde rugby qui a du avoir lieu ce
week-end. Je vais admirer le paysage !
18h30, première collation, encore une heure de vol pour
Amsterdam, il est annoncé, sur l’écran de vol une température de 15° (il va
caillé). Je suis toujours coincé entre les 2 rugby mens. Que faire ?
Attendre !.
Dormir avec le rugissement permanent des turbines, c’est
impossible, d’autan plus que je suis juste sur le réacteur. Comme vu du hublot,
je vois en premier plan, l’aile gauche de l’avion, je regarde le hublot droit,
je vois l’aile trembler ! Est-ce une illusion d’optique ? Il y a du
brouillard, on traverse une zone de turbulence, « on va s’écraser, on va
s’écraser………
Non, trêves de plaisanterie, c’était une blague peut être un
délire personnel dû, probablement, à
l’ivresse de l’altitude, ou la dépressurisation. Non ! Tout va bien, on
vole paisiblement.
Elle m’a donné faim, l’hôtesse, avec sa petite collation, ça
m’a ouvert l’appétit. Patiente ! je pense que sur le prochain vol, vers
21h, on aura un bon repas.
Actuellement, nous sommes au dessus de cette masse
cotonneuse encerclant notre bonne vieille planète.
Le commandant de bord annonce notre arrivée imminente sue
Amsterdam. Il est 18h55, encore 10 à 20 minutes.
Une fois arrivé, je me rends dans un pub hollandais pour
boire un café et fumer une cigarette (à l’intérieur de l’aéroport,) il n’est
pas interdit de fumer dans les lieux publiques. A 19h45, comme il est marqué sur
le billet, je me présente à la porte F9, je fais la queue, je présente mon
passeport, et là, l’hôtesse me dit que ce n’est pas la bonne porte, il faut que
je me présente F6. Donc, je cours de l’autre côté de l’aéroport, car les portes
ne sont pas à côté les unes des autres ; et là, je vois une queue
phénoménale, un monde fou.
Bref ! 20h45, je suis dans l’avion, je me retrouve
encore coincé. Il n’y a pas d’écran vidéo, pas de musique, pas de tablettes, ça
va être long.
22h25, toujours pas mangé, j’ai faim. On nous a distribué
tout de même un casque radio sur lequel
je me suis branché (c’est déjà ça) J’ai trouvé une tablette, elle était
dissimulé dans l’accoudoir, pratique pour écrire ou poser son plateau repas
qui, je le sens, ne va pas tardé à arriver. Il y a une boisson qui arrive, on
verra la suite.
Bob Dylan dans les tympans, l’hôtesse me propose une
boisson.
Le temps, dehors, ne doit pas être au beau, il y a des
problèmes d’écoute radio, dues sûrement à des perturbations. Bref ! la
bouffe ne veut pas arriver, ils sont radin ou quoi ! On nous distribue des
rinces doigt pour se laver un peu. J’ai cru, au premier abord, que c’était la
bouffe, mais non !
Une hôtesse cherche à donner des plats spéciaux à des
personnes spéciales et me mets l’eau à la bouche, j’ai faim.
Elle se promène avec ses plats en me les passants sous le
nez ; patience ! quelque chose me dit que je vais manger d’ici peu.
23h25, la bouffe arrive enfin ; les hôtesses sont
quelques rangées derrières, elles arrivent, je vais MANGER !
Pasta au menu.
Arrivé à l’aéroport de KUALA LUMPUR à 15h, il a plu, je suis
le troupeau , trouve une cage à fumer et m’y introduit, j’ai la tête qui
tourne. Une fois la cigarette finie, je vais à la recherche de ma valise. Pas facile.
Une heure après, je la récupère.
En faite, elle était dans un autre terminal, à environ 500 mètre
, relié par une
sorte de métro. Je me renseigne pour aller au centre, je prends le KLIA EXPRESS
qui m’emmène au KL CENTRAL, puis un taxi m’emmènera où je veux (20rm).
Ca y est, après 24 h de voyage, je suis dans ma chambre (lit
dans une cage à poule mais propre), la douche à côté. Mais ça fera l’affaire
pour quelques jours (25rm)
Il est 18h.
Le 2.10.07
Vers 10h, je suis sorti déjeuner puis changer de l’argent et
autre, d’un coup, je me fais accoster par une jeune fille et sa copine ;
j’ai senti le coup foireux. On discute, en anglais, et elle me parle de sa sœur
qui travaillait en France…bref ! Puis elle me demande ce que je veux
faire, je lui dis que je projette d’aller voir les TWIN TOWERS et elle me dit, « je vais te présenter
ma sœur et patati et patata. On boit un café et elle me
dit : « viens chez moi, on va voir ma sœur et on ira aux
TWIN TOWERS après, je me suis dis,
« qu’est ce que je risque ».
On a prit le taxi, elle a payé et je me suis retrouvé
carrément chez elle, avec ses autres sœurs et son père et le grand pa, malade à
l’étage. Je commence à discuter avec le père, tant bien que mal, et il me dit
qu’il est croupier d’un casino sur un bateau, puis on discute boulot et la sœur
qui devait m’être présentée devait se
rendre d’urgence à l’hôpital pour une urgence. Donc, avec le frère et ses
sœurs, nous sommes partis en voiture et m’ont déposés aux TWIN TOWERS, puis ont
continué leur route vers l’hôpital. Arrivé aux TWIN TOWERS, j’ai vite découvert
qu’elles n’étaient pas si extraordinaires. Ce sont tous simplement 2 tours jumelles
415 mètres
,
certes, mais remplit d’un centre commercial ; je n’y suis même pas allé.
Puis, j’ai pris le monorail pour descendre à la poste et ensuite je suis
remonté en arpentant les rues de CHINATOWN, j’avais besoin d’une douche après
cette journée. Vers 19h30, je vais manger et on verra demain.
Vers 1h30 du matin, je n’arrive toujours pas à dormir ;
il fait lourd, je décide d’aller fumer une cigarette dehors et là je découvre
une deuxième vie. Le salon de thé, ayant fermé pour la nuit
(normal !), des marchands de
bouffes se sont installés devant la boutique et tout le long du trottoir, pour
satisfaire les noctambules, je remonte dans ma chambre et il fait toujours
aussi chaud. La lumière de la pièce s’active en mettant une clef à l’intérieur
et par la même actionne le ventilo. Si on éteint, il n’y a plus de ventilation.
Alors tant pis, je vais devoir essayer de dormir tout allumé. Bonne nuit !
Le 3.10.07
Ce matin réveil à 8h30, j’ai passé une courte nuit. J’ai
déjeuner sur la terrasse du BACKPACKERS surplombant la ville, sympathique.
Vers 10h45, je me suis dirigé vers la poste envoyer mes
cartes. Ce fut plus facile car j’avais fais le trajet hier ; 500mètres à
pied à travers CHINATOWN puis monorail jusqu’au centre. Je suis allé à la
poste, j’ai fais presque tout le boulot, 40 timbres à coller moi-même, autant
dire que j’étais à cour de salive. Je me suis acheté des DVD (8rm les 10) 1.6 e
puis je suis retourné dans CHINATOWN. Arrivé au BACKPACKERS, je suis allé
simplement mangé au snack du haut, sur les toits puis une petite sieste. Après une petite vadrouille dans KL et avoir
mangé, je suis revenu au BACKPACKERS
pour prendre le ticket de transport que m’a proposé le patron (60 rm, environ
13e) pour KUALA TAHAN , bus+bateau,et là, j’ai rencontré la
doyenne des montres suisse (SWATCH) qui discutait avec le patron (ils se
connaissaient), elle devait être une habituée des lieux.
Elle parlait bien français donc on engagea une conversation.
Quand elle vit ma pochette en bandoulière, elle me dit : « T’es
fou ! Il te faut une banane, surtout avec tes papiers dedans, et
toujours sous le pantalon ; un coup de cutter, on te pique tout »
J’ai suivi ses conseils, surtout que j’allais peut être
dormir en dortoir (à plusieurs). Demain, je pars à 8h15, j’ai demandé au patron
de me réveiller à 7 h.
Le 4.10.07
Me voilà près pour le départ au TEMAN NEGARA ; le
réceptionnaire m’a réveillé comme prévu à 7h00, je me suis vite débarbouillé et
suis allé boire un café. Le café du haut n’était pas ouvert, tout affolé, je
courus dans la rue, dans un resto indien, je pris un café et une crêpe. Je
revins au BACKPACKERS, il était 7h50,
entre temps, la cafétéria avait ouvert, je courus boire un café + un jus
d’orange. Le réceptionnaire m’appela le taxi qui viendrait directement me
chercher.
Le voilà, il prit mes bagages et je monte dans le bus, il
est 8.20h ; 9.30, arrêt pipi dans une station service, dégourdissage de
jambes. 9h40, on repart. Autre arrêt, 10h10, pause clope pour le chauffeur,
j’en profite aussi. D’autres passagers du bus sortent se ravitailler ;
10h15, on repart pour a peu près 4h. Nous sommes à 162 km
de Kuantan, à l’est,
mais nous continuons vers le nord, à Jeranthut, que j’estime à environ 80 km
, où nous allons faire
une halte, selon ce que m’a dit le réceptionnaire du backpackers. Je reviens à
ma rencontre avec la doyenne des montres swatch qui me conseillât d’acheter une
banane pour camoufler les papiers sous le pantalon. Elle m’a fait un peu
flipper en me disant que n’importe qui pouvait me voler mes papiers d’un coup
de cutter sur ma pochette en bandoulière. Tout au long du voyage, cette flippe
s’estompa progressivement. Je me dis que tout va bien se passer. On est arrivé
vers 12h, une dame est montée et nous dit qu’il fallait s’acquitter de la taxe
d’entrée au parc (5rm) et 1 rm par appareil photo. Juste en face, il y a de
quoi se restaurer et l’on doit attendre le prochain embarquement pour 14h. Vers
13.15, je vis partir des personnes pour embarquer. Je les suivis, croyant que
c’était mon tour, le porteur prit ma valise et on descendit embarquer. Le
patron me dit « non, pas celui là, le prochain ».
14h, me voilà parti sur la pirogue à moteur pour environ 3h.
Nous sommes 15 à bord plus le pilote. Juste avant, j’ai rencontré des français
travaillant en chine, qui devaient prendre la pirogue aussi mais faute de
place, ils prendront la prochaine. Il est 15h30, 1h30 qu’on vogue sur les flots
de la rivière Tembelling, avec le bruit incessant du moteur Yamaha qui doit
nous propulser à environ 25,30
km/h
. Je viens d’apercevoir une famille d’aborigène se
baignant dans la rivière. La longueur de cette rivière doit être d’environ 50km
ou peut être moins. 16h, le temps commence à être long, le routard dit que ça
passe vite, avec toutes les curiosités qui se présentent, je n’ai, pour le
moment, rien vu d’extra.
Une question me taraude l’esprit, comment fait on si une
envie soudaine survient ?
Bref ! Admirons le paysage.
16h10, je crois que l’on arrive ! Non, faux
espoir ! Encore un p’tit bout. Bonjour, en passant, du collègue qui vogue
sur son embarcadère avec d’autre touriste, en sens inverse. J’aperçois une
famille de pêcheur, Quelques cabanes avec embarcations, des enfants se baignent,
d’autres construisent une maison sur pilotis. Ca y est, on arrive, il est
16h20.
17h10, je suis installé dans la première pension qui m’est
tombée sous la main, 40 rn/nuit, petite chambre sympa, douche, toilette très
propre. Je suis juste en surplomb de la rivière.
Petite galère en vue, je n’ai pas prévu assez de change. Il
m’en reste un peu mais demain, je devrais prendre le bus pour allé à jeranthut
changer 50 euro de travellers. Le bus passe à 6.30h et je suis de retour à 13h.
bref !, on verra demain.
Sinon, je rencontre 2 jeunes couples de suisses avec qui je
partage le repas, en discutant de nos voyages respectifs et du treck qu’ils
vont faire le lendemain.
Le 5.10.07, levé 6h00, pour attraper le bus à 7h20, puis
direction Jeranthut pour changer les travellers. 2h durant sur les routes traversant
la jungle, qui montent, qui descendent ; arrivée 9h15.
Tout d’abord, je vais boire un café et un jus d’orange, je
suis parti sans déjeuner, tout était fermé.
Une fois restauré, recherche d’une banque acceptant les traveller’s.
1,2 et la 3ieme fut bonne. Je retourne boire un café au même endroit, je tourne
dans le centre, me faufile entre les étales des marchands ambulants,
abandonnées ce jour car férié oblige pour les musulmans. Puis vers 12h00, je
vais manger et à 12h30, je remonte dans le bus qui m’a amené et à 12h55, nous
voilà reparti pour 2 heurs de route. 15h00, enfin arrivé, je paie ma chambre et
vais prendre une douche.
Je viens de passer un moment avec un jeune guitariste qui
reprend du Pink Floyd, Led Zep, Clapton…
J’ai demandé au tôlier pour faire le « canopy walkway +
le bukit terressek », il me dit qu’il ne faisait pas cette sortie, il
fallait un minimum de 2 personnes et il n’y avait que moi. Mais il me dit que
je pouvais y aller tout seul, c’est bien indiqué. Je suis allé me restaurer
puis je suis allé boire un ver chez le guitariste. On a essayé de causer avec
nos anglais désastreux, puis des collègues sont arrivés et ils se sont mis à
jouer chacun d’un instrument. Il y avait 3 guitares, c’était un moment magique,
puis un autre est venue me parler et j’essayais de lui renvoyer le dialogue de
façon correct. Pendant environ 3
quart
d’heure, on a tchatché.
C’était une bonne soirée.
Cette nuit, vers 3h du mat, un violent orage a éclaté, j’ai
cru que c’était le déluge.
Au petit matin, brumeux, tout est rentré dans l’ordre.
Vers 8h, je me lève et me prépare pour le Canopy Walkway. Je
vais déjeuner sur un floating boat puis vers 10h30, je prends la navette pour
traverser la rivière et accéder au parc national. Une fois arrivé sur l’autre
berge, je grimpe des escaliers, traverse un Ressort luxueux et je suis les
panneaux « Canopy Walkway ». Une fois sorti du ressort, je pénètre
dans la jungle profonde pour environ 2km (tout balisé) et j’arrive au ponton où
l’on paie 5 rn pour se la jouer Indiana Jones. Ce sont des planches de bois
soutenues par des filets d’une dizaine de mètre, à chaque fois reliées à des
pontons construits solidement autour d’un arbre pour pouvoir admirer la jungle
et ce, sur quelques centaines de mètres. Une fois finis, on retourne dans la
jungle pour un retour de 2km. Là, j’ai pris un peu plus le temps d’observer des
sortes de petits iguanes broutant l’herbe. Tout d’un coup, j’entendis tomber
des branches ; sans y prêter attention, je me demande ce que cela peu bien
être. Je continue, et tombent toujours des branches. Je regarde en l’air, ce
sont des macaques qui cueillent des bananes ou autres et sautent de branches en
branches. Une fois ce parcours finis, je pouvais enchaîner sur une ballade
d’environ4 h. Mais, j’étais déjà bien en sueur. Je me dis que je reviendrais le
lendemain pour le Bukit Terresek.
En fin de soirée, j’ai revu les couples rencontrés la vieil
et une autre travellers suisse qui arriva à 7 semaines de sa fin de voyage qui
durait depuis 9 mois.
Autant dire que l’on a passé la soirée ensemble à se
raconter nos différentes expériences : les 2 jours de trecks dans la
jungle pour les couples et les voyages en Asie et Amérique du sud, pour la
nouvelle arrivée. La nouvelle venue était aussi suisse. Elle était allée au
Laos, Cambodge, Birmanie, Vietnam, Bolivie, Mexique, elle passait en Malaisie
et allait en Indonésie. Pour le treck, ils avaient marché dans la jungle et
couché dans une grotte mais il y avait « les sangsues » qui
guettaient l’arrivée de leur proie à l’aide de leur sonnards, dressées comme
des I. Demain, ils repartent tous, chacun pour leur destination, Tia reste
quelque jours.
Ce matin, je me suis levé pour faire la ballade du Bukit
Terresek, dans la jungle avec Tia. Eprouvant, marcher dans la boue, tous les 20 mètres
s’arrêter pour
vérifier si des sangsues se sont hissées sur ses chaussures. Vers 13 heur, on
est arrivés au point de départ, je suis rentré, Tia a voulue faire le Canopy
Walkway que j’ai fais hier. Je rentre, je me douche et je vais manger sur un
floating restaurant.
Sieste obligatoire après mangé, l’après midi se passe et je
vais acheter un billet pour demain, au floating restaurant, du Teman negara au
Cameron Highland pour 70 rn.Tia et moi partageons un repas et vers 21h, elle va
se coucher et moi, je continue ma soirée à la guinguette des guitaristes. C’est
ma dernière soirée ici, demain départ 8h. Je prends un dernier cocktail sur un
air de guitare, moment magique à jouer avec eux, il est 0h30, dommage, il faut
que j’aille dormir, demain, je me lève à 7.00.
Le 8.10.07 :
Je me levé à 6h00 de moi-même. Je me prépare, j’essaie de
trouver de quoi me restaurer, en vain. A 7h40, je monte au point de rendez vous
et j’attends le bus NKS. Un bus arrive, c’est le bus de l’autre compagnie
« HANS TRAVEL’S », 10 minutes plus tard, le van de NKS arrive, il y a
2 hollandaises qui partent aussi. 9h30, on s’arrête déjeuner à JERANTHUT. Je me
mets à une table, les hollandaises à une autre, je bois un café et d’un coup,
les hollandaises m’invitent à leur table et l’on essaie de discuter. 10h, on
repart pour environ 5h00. Je suis seul avec les 2 hollandaises. Je lie un
passage de mon livre sur un fond musical, nous sommes sur l’unique route
traversant la jungle à perte de vue. James Blunt vient s’égosiller sur la
radio. Je demande au chauffeur un arrêt pipi oblige. Nous sommes à une 10ene de
kilomètres de KUALA LIPIS. Arrivé à KUALA LIPIS, ce sont les filles qui
demandent un arrêt pipi, dans une station service. J’en profite pour m’en
griller une, puis nous reprenons la route. Le van NKS et HAN S TRVEL S vont au
même endroit et se suivent, se doublent, se font dépasser, comme si c’était une
course entre eux, un défi, le premier arrivé. Vers 12h30, on s’arrête à un hôtel, on se restaure, on
change de van et on repart.
Le temps, aujourd’hui, est au beau.
On a changé de place, puisque qu’on a pris 2 passagers. Je
suis à côté de MAUD « l’hollandaise ».
Le paysage est très verdoyant, magnifique. On change de
décor, ce n’est plus la jungle mais la forêt, ornée de petit buissons ; on
commence à apercevoir quelque plantations de thé, implantées par les anglais
dans les années 3, quelques plantations à étages.
Petite conversation avec l’hollandaise pour s’entrainer à
l’anglais avec une touche de français car elle me dit qu’elle connaît un peu le
français. Nous arrivons à destination : TANAH RATA dans les CAMERON
HIGHLAND, c’est une ville entourée de plantation de thé et de collines
encaissées dans une vallée.
Ce soir, j’ai mangé en compagnie des hollandaises et on a
finis la soirée ensemble à essayer de communiquer. Nous avons trouvé un
deal : Je leur apprends le français et elles m’apprennent l’anglais.
Je suis dans un charmant endroit, sur une colline,
surplombant le centre, qui est juste à 5 minutes, orné d’un magnifique jardin à
l’anglaise (normal, ils sont passés par là). Les hollandaises logent dans le
même guesthouse à quelques mètres.
Un autre couple d’allemand, logeant ailleurs, c’est joint à
nous. Après avoir fait connaissances, nous avons décidés de passer la journée
du lendemain, ensemble, à visiter un peu.
Suite à cet entretien, nous nous sommes donnés rendez vous
le lendemain.
Le 09.10.07 :
A 9h00, les hollandaises et moi avons déjeuné ensemble, puis
le couple d’allemandd est arrivé. Vers 10h00, nous sommes partis faire une
petite marche de 4 ou 5
kilomètres
, à travers la jungle, sur des sentiers
balisés. Arrivés au village un peu plus loin, (2km), nous avons pris le thé
dans un hôtel qui était sur notre chemin, puis nous sommes redescendus par la
route qui mène à TANAH RATA. Nous avons mangé dans le village, sommes rentrés
au guesthouse pour nous débarbouiller et ensuite nous avons pris la route, avec
la voiture que les allemands ont loué, pour aller visiter les plantations de
thé ainsi que la manufacture. Vers 15h30, nous nous sommes dirigés vers la
plantation de fraise. Il pleuvait et nous avons dû monter la colline ; suite à ça, nous sommes
rentrés au FATHER’S GUESTHOUSE, où nous pris le thé, discutés un peu. Les filles
ne voulaient pas manger en ville, donc nous avons mangé sur place devant un
film projeté dans le salon. Vers 21h, elles m’ont dit « bonne nuit »
et sont allées préparer leur bagages, nous nous reverrons demain pour l’ultime
petit déjeuné ensemble.
Le 10.10.07 :
Ce matin, j’ai pris le petit dèj’ avec les filles, puis
elles sont parties prendre le bus.
Au revoir, embrassade et bonsoir. Claudia m’enverra les
photos sur le net. Vers 9h30, je suis descendu à l’arrêt de bus pour prendre
les horaires.
J’ai un bus à 8h ou 9h ; je suis remonté, j’ai traîné
puis je suis allé sur le net communiquer un peu avec les proches.
Vers 11h30, je suis redescendu me restaurer, puis je suis
remonté faire une sieste. Vers 15h, je suis allé acheter 2 boîtes de thé pour
rapporter au pays, il pleuvait averse. Puis j’ai flemmardé au guesthouse
préparant mes bagages.
Au salon, il projette un film, je vais m’affaler devant.
J’ai rencontré un breton avec sa copine des philippines, ils viennent
d’arriver. On discute un peu puis, j’aperçois l’australienne que j’ai
rencontrée un peu avant et je lui demande si elle voulait manger un
« morceau » dehors, elle me dit « Yeah ! » puis un
allemand vint nous rejoindre, il était de Colmar et il vient grimper les cols
de Malaisie en vélo, son seul moyen de transport. Donc, on mange tous ensemble
avec les aléas de la compréhension linguistique.
Elle demande une portion « small » elle a une
« large », il y eut un petit problème de compréhension avec le
serveur ; puis nous sommes allés boire un café dans un pub sympa. Elle me
dit qu’elle veut partir aussi de »main, je lui dis que nous pourrions
faire la route ensemble.
Le 11.10.07 :
Vers 6h00, je suis debout, j’attrape le bus de 8h pour
PENANG.
Christine n’est pas là, tant pis !.
J’arrive au guichet du bus, j’attends pour prendre un ticket
(longtemps), la guichetière me dit de passer au guichet d’à côté ; puis
l’autre me dit de repasser au 1er, bref, ne nous énervons pas.
J’arrive enfin pour payer, je sors 50rn, pour 23 rn, elle me dit qu’elle n’a pas
de monnaie, que je dois aller en faire, le bus part dans 10 minutes. Je lui dis
« furieux », » si je vais faire de la monnaie et que le bus
part, comment fais-je ? ». On me dit d’aller voire le contrôleur
juste derrière moi, il a de la monnaie. Je lui demande, il me donne de la
monnaie au bout de 2minutes, après avoir bien pris son temps, et me demande de
recompter devant lui alors que je savais bien qu’il y avait le compte. Une fois
l’appoint obtenu, je peux enfin prendre mon billet et là, je me mets dans le
bus, et nous voilà partis, je ne sais pour combien de temps.
45mn plus tard, nous nous arrêtons sur le bas côté, et je
vois le chauffeur prendre une visseuse électrique et revisser les roues. Ah
bon !
Une fois fait, nous repartons.
A IPOH, on fait une halte à la station de bus, il est 10h45.
Il pleut averse, c’est le déluge. Nous allons remonter un peu vers le Nord,
direction BUTTERWORTH puis PENANG. Un peu paniqué, je me renseigne si je dois
descendre à BUTTERWORTH pour changer de bus ou PENANG. On me dit que je peux
descendre à PENANG et prendre le bateau
ou BUTTERWORTH et prendre le bus. 10h45, on repart, on réentre dans la jungle à
perte de vue. Le bus n’en peut plus, il à peine à monter.
3h40, qu’on roule, il doit rester 1h30 environ. 12.30, c’est
long, je crois que je vais m’arrêter à PENANG et monter demain aux îles
LANGKAWI. Le beau temps et de retour, ca y est, je suis arrivé à GEORGES TOWN,
dans le nouveau terminal de bus, donc, je suis un peu désorienté, je ne pensais
pas arriver ici, selon mes prévisions. J’ai pris un taxi (25rm) et je suis
arrivé au SD Hôtel, tenu par 2 petits vieux malais, super gentils.
L’hôtel à un cadre sympa, un peu impersonnel mais
bon !, on ne peut pas tout avoir, surtout pour le prix. (18rm) 4e08
et en plus, il organise des transferts pour LANGKAWI avec du SNORKELING. Les
gens me paraissent super agréables, ici.
J’ai tourné un peu dans les rues, ça me paraît un peu le
fouillis ici ! Sinon, je me suis connecté au net, je vais pour payer,
« non, non » que me dit le patron « it’s free ! »
Super, non ! Fin de soirée à boire le thé sur la
terrasse du guest.
Le 12.10.07 :
Petit dèj conséquent, puis ballade dans la vieille ville,
vers 9h30. Retour 10h20, je me connecte un peu, je vais faire un tour du côté
de l’ambarcadère, puis vers 13h15, je vais manger un morceau. Vers 14h, je me
dirige vers la station de bus locaux pour me rendre sur PENANG HILL. La station n’est pas à côté, je
dois remonter quelques rues. Vers 14h30, j’attrape le bus 201 qui doit me
déposer tout près. Il me dépose au rond
point et doit faire environ 500
mètres
à pied. Je rentre dans « la gare
d’embarquement », pour attraper le funiculaire qui doit nous hisser à peu
près 500m plus haut. Nous commençons à monter, dans une jungle aménagée en
carton pâte. Environ 10 minutes plus tard, on change de rails donc de
funiculaire, il y a plein de locaux qui font leur sortie du
« dimanche », quelques anglais. Une fois arrivé au sommet, la foule
s’extirpe rapidement à l’extérieur et les flashs des appareils photos jaillissent
pour voler ce « tableau panoramique », surtout qu’il faut faire vite,
le temps tourne rapidement.Il y a une superbe vue sur le détroit de Malacca, on
peu apercevoir le pont qui relie l’île au continent, il paraît qu’il fait 13.5 km
. Je parcours l’île
de fond en comble, il y a pas mal de randonnées à faire, si l’on est préparé.
Puis vers 17h30, je redescends. Je dois prendre le bus qui doit me ramener au
point de départ. Il n’est pas là, alors je décide de marcher jusqu’au
prochainarrêt. Après 5 ou 6 arrêts, j’attrape le bus au bond n° et lui dit
« terminal ».
En fait, il m’a ammené au terminal côte « ferry ».
Alors, j’ai dû reprndre un 2ieme bus qui me ramène au bon endroit. Je suis
encore loin de chez moi, je demande ma route, personne ne voit où je veux me
rendre, presque tout le quartier se mety à chercher. Puis, finalement, je
retrouve ma route et attrape le 1er resto qui se présente, je mange
un bout et je rentre écrire ces quelques lignes.
Vers 22h, je prends tranquillement mon café en terrasse et
je vois plein de voitures bloquées dans la rue. Ca m’interpelle, je vais voir
plus haut et il y a un cortège de chart décorés, illuminés qui défilent dans la
rue. Voyant cela, je cours chercher mon appareil photo pour immortaliser ce
moment. Je rentre à l’hotel et là, pendant que je bois un thé, un jeune
japonais vient me taper la conversation, on aparlé pendant bien une heure, on a
essayé de communiquer, chacun en anglais.
Le 13.10.07 :
Ce matin, petit dèj soft, internet puis j’ai tenté de me
renseigner pour mon trajet de demain pour les iles Langkawi. Je veux savoir
s’il est possible de réserver une chambre sur LANGKAWI., impossible de me faire
comprendre. Je vais manger au banana et là, je vois passer un couple qui me
salue et me dit « bonjour ». « Vous êtes français »,
dis-je, « oui, on s’est rencontré aux cameron highland » et ils me
disent que demain ils vont à LANGKAWI, alors je saute sur l’occasion pour leur
poser la question : »est-il préférable de réserver ? »
Ils me disent que ce n’est pas la peine, qu’il y a de la
place. Donc, je vais prendre un billet et je verrais sur place. 13 h, je vais
faire une sieste. Vers 14h, je vais sur la terrasse du guest, commande un café
et bouquine un peu. Cette après midi a été cool à discuter avec des anglais,
parfaire le dialecte british. Vers 16h, je me dis qu’il est temps d’aller
acheter ce billet pour le trajet de demain (50rm). Ca y est je suis près
psychologiquement.
Ce soir, à part mon quartier, tout est fermé, normal c’est
le weekend. Cette fois, j’ai pensé aux provisions pour la route. J’ai mangé
vers 7h et je suis resté tranquille au guest pour la soirée.
Je me demande pourquoi, ce soir, tous les occupants sont
là ; sur la terrasse, sur les ordinateurs, sur les tabourets à tchatcher
avec les patrons, bizarre. Il y a beaucoup de commerces fermés mais il y a
toujours les étales extérieures des rues, peut être parce qu’il pleut, ou un
grand nombre de pensionnaires part demain, comme moi. Bref, sinon la grosse
« gueularde » est arrivé : Une femme qui chaque soir rentre au
guesthouse, avec une multitude de paquets, jamais contente de l’état de
propreté de sa chambre et en plus elle parle fort. Donc, j’ai préparé mes
bagages et j’ai demandé à la réception de me réveiller à 6h30 pour être à
l’embarcadère à 8h00. Normalement, je devrais me réveiller de moi-même, mais je
préfère assurer les arrières. Je ne sais toujours pas si je pourrais loger sur
les îles LANGKAWI, mais bon ! J’aviserais en temps.
Buvant mon thé, vers 22h30, un canadien est venus me taper
la converse, moitié anglais, moitié français ; puis vers 23h, extinction
des feux, pour être en forme demain, bien que le voyage ne doit être aussi long
que le premier, mais…
Réveil 5h30, bien avant l’heure prévue ; je mange un
peu de gâteau que j’avais acheté la veille. Le tôlier n’est toujours pas
réveillé. Je vérifie que je n’ai rien oublié. 6h30, je vais à la porte de la
réception, le tôlier se réveille en sursaut, j’ai le temps de prendre un café
pour la route.
7h00, je pars pour le FERRY TERMINAL. 7h15, je suis sur
place pour partir à 8h30,(mieux vaut être en avance !), j’arrive dans la
salle d’attente, il y a déjà plein de monde qui grouillent dans la place. Le 1er
convoi de 8h15, s’active au guichet. Moi, je pars à 8h30. 7h45, on nous appelle
pour l’embarquement, (ils traînent pas) quelques barrières à franchir et me
voilà dans le ferry à quai sur le détroit de Malacca. Encore quelques minutes
et nous allons voguer sur les flots, en plein levé de soleil sous PULAU PENANG.
8h30, j’entends les moteurs rugirent ; ça y est le
bateau se met dans le bon sens, pour partir, et on se lance à toute berzingue
sur les flots, laissant une écume blanche sur chaque côté du bateau.. J’ai la
place hublot, mais pas coincé. Je vais sur le pont, fumer une clope et je rencontre
une californienne avec qui j’essaie d’avoir une conversation, et elle me dity
qu’il y a un breton sur le bateau, je me précipite faire sa connaissance. Il va
m’aider à trouver un bon guest chez une amie à lui, car il habite sur l’île.
Premier arrêt, ce n’est pas là que je descends, le prochain ; les eaux ici
sont turquoises. La moitié du bateau c’est vidé. Nous sommes restés un bout de
temps à discuter tous les trois. Un peu plus tard, je suis descendu écrire ces
quelques lignes, puis je suis retourné fumer une clope sur le pont ; vite
fait, car il fait trop chaud. Dans la cabine assis, les stewards me proposent
des gâteaux pour couper la faim, très bon.
12h30, arrivé au port, je vais manger un bout et prends un
taxi pour gecko guesthouse, recommandé par le breton.
Voilà, j’y suis, j’ai trouvé une chambre à 25rm ; tout
va bien…
Le Guecko Guesthouse est de l’autre côté de la route qui
longe la plage, un peu plus au calme.
L’île de LANGKAWI est en Duty Free, donc j’en profite pour
me réapprovisionner à moindre coût.
J’ai pris la chambre minimaliste, ce qui me suffit.
J’ai vu sur la plage que l’on pouvait faire du parachute ascensionnel
pour 60 rm, ça vaut peut être le coup d’essayer.
Ce soir, j’ai mangé au restaurant d’en face. Ils étaient
tellement débordés que j’ai attendu une heure avant d’être servi. Puis j’ai
rencontré des belges et des suisses qui eux aussi attendaient pour manger.
Le 15.10.07 :
Ce matin, je suis allé faire un tour à la plage, piquer une
tête, puis je suis allé déjeuner et là, j’ai rencontré les suisses d’hier soir
qui partaient faire du SNORKELING. J’ai déjeuné avec eux, puis ils sont partis
et moi, je suis allé faire une reconnaissance des lieux.
Je suis allé au Duty Free faire quelques achats souvenirs.
Vers 12h, j’ai mangé une pizza succulente.
Après un après midi paisible, j’ai vu les suisses qui
revenaient de leur SNORKELING.
Après s’être débarbouillés un peu, ils m’ont expliqué leur
journée, à l’heure du repas, on a mangé ensemble, papoté et vers 21.30, ils
sont allés se coucher, après leur journée harassante. Je bus un dernier café et
fis une ballade sur la plage. De retour, je me renseigne pour le
snorkeling que je prévoie pour dans 2
jours et la location d’un vélo pour demain.
Le 16.10.07 :
7h, je me lève direction la plage piqué une tête et je
reviens prendre une douche et mon p’tit dèj. J’attends 9h, l’ouverture du
magasin de location, je prends mon vélo et me voilà parti sur la route visiter
un peu ; je m’arrête vers 10h dans un café.
J’arrive dans un cul de sac, je ne peux aller plus loin.
Sur le chemin de retour, je m’arrête à mon guest et là je
croise les suisses qui partent en mob.
Je bois un café en terrasse et j’entends parle français. 2
françaises mangent derrière moi.
Elles font un cour voyage de 2 semaines en Malaisie.
On discute de nos expériences, de nos voyages, échangeons
des plans.
Vers 11h, je reprends la route dans l’autre sens et 2 heure
après, je m’arrête dans une guinguette, cassé une croute, et je continue ma
route sur le retour.
Le soir, j’ai mangé avec les françaises puis nous sommes
allés boire un ver dans un pub.
Le 17.10.07 :
Ce matin, je me suis levé à 6h30, c’est le jour de mon
SNORKELING.
Je suis allé déjeuner au BREAKFAST BAR, puis je me suis
rendu au point de rendez vous pour attendre le van qui doit m’amener au ferry
pour l’île au SNORKELING. 8h20, la navette arrive, 9h30 embarquement sur le
ferry puis 1h30 de traversée sur mer et me voilà au parc à poisson.
Une fois arrivé, on nous distribue les palmes et tuba, puis
je suis allé explorer les fonds marins.
Il y avait plein de poisson partout. J’ai acheté un appareil
WATERPROOF pour prendre des photos de toutes ces espèces.
Vers 12h30, plateau repas fournis par la direction.
Retour dans les fonds marins, j’aperçois des baracoudas, des
requins…., vu la chaleur qu’il fait, je me vois obligé de me mettre à l’ombre
un moment.
0h30, plus tard, la tentation d’y retourner me gagne. Vers
14h00, je sors de l’eau, me prépare et vers 15h00, nous voilà sur le chemin du
retour, je me sis mis sur le pont du bateau, à la fraîcheur. Arrivé au port, je
grimpe dans le van qui m’attend. Quelques kilomètres plus loin, il tombe en
panne.
Changement de van et à 17h15, j’arrive en fin au campement
où une cigarette et un café m’appellent.
Et là, je rencontre encore des suisses, dont la fille est
installée en malaisie, sur la côte est. Puis ce fut un italien.
Ce soir, j’ai rendez-vous avec les compatriotes, pour un
repas. Pour la dernière soirée ici, je ne me prive pas, je m’empiffre un crabe,
dans un resto qui vient juste d’ouvrir, et pour finir un VRAI café LAVAZZA.
Vers 20h45, je retrouve les francaises au pub irlandais. On papotte un moment,
puis elles vont se coucher, il est 0h00, car demain elles prennent la route
pour KualaLumpur, je pars aussi demain pour PENANG.
Le18.10.07 :
Ce matin, j’ai pris mon p’tit dèj au RAZA, j’ai hélé un taxi
pour le ferry. Il est 11h, je bois un café au STARBUCK. Je crois que le
prochain bateau est à 14h30, j’ai le temps. Le top serait de pouvoir tout faire
d un coup : J’arrive à PENANG, je vais à BUTTERWORTH et je prends le train
de nuit pour KL.
Voilà, j’ai pris un ticket pour PENANG, il est 11h35, je
dois attendre 14h30 pour le départ.
13h50, je suis sur place, pour attendre l’embarquement, dans
le hall d’attente, le temps est devenu orageux, je vais peut être traverser
avec la tempête.
Ca y est, je suis sur le bateau, la tempête se prépare belle
et bien, j’imagine une traversée folklorique. On verra bien…
Une fois sorti de LANGKAWI, beau temps. Il est 17h15, nous
arrivons bientôt à PENANG, tout le monde sort de sa sieste et se positionne,
prêt à bondir en dehors du bateau. Sorti du port, je me suis fait directement
« agressé » par des taxis qui voulaient me déposer où je voulais pour
40 rm. Ils étaient tellement tenace que j’ai accepté, je voulais d’abord
manger, mais bon… !
Je suis en gare de BUTTERWORTH, je voulais prendre le train
de nuit mais on m’annonce qu’il est complet donc, je mange et je verrais avec
les bus, la station n’est pas loin.
J’ai eu de la chance, je suis allé à la station de bus à
côté et j’ai trouvé un bus pour Kuala Lumpur pour 25rm, un trajet de 4h30 et
j’arriverais vers 12 h30, j’aviserais là bas ; avec un peu de chance, je
pourrais enquiller sur MALACCA. Je viens
de m’apercevoir que j’aurais pu prendre un bus direct pour MALACCA. Tant pis,
j’en prendrai un autre une fois à KL, vive l’aventure.
19h50, je suis dans le bus direction KL.
NUIT DANS LES RUES DE KUALA LUMPUR.
Je suis arrivé à 0h30, apparemment, il n’y a pas de bus
avant h00, me dit-on, je patiente, je vais dans un cyber, e sors, puis on me
dit que finalement, il y a un bus à 3h30
(bonne nouvelle !), alors, je m’assoie au guichet et j’attends.
15rm le trajet, je me débrouille bien, pour une durée
estimée de 3h00.
4h20, le bus arrive enfin, il a eu du retard pour cause
« HARI RAYA FESTIVAL ».
J’essaye de dormir, je n’y arrive pas. A 6h20, on arrive au
terminal de MALACCA. L’endroit est désert, (normal, il et 6h du mat !). Je
marche au moins 3 km
avant de trouver « tony’s guesthouse » (ca fait du bien le sport). Ca
y est, je l’ai trouvé, un écriteau dit qu’il sera de retour à 10h30. Pour le
moment, je vais prendre un bon café en face. J’ai appris à être patient cette
nuit. Ca y est, je suis finalement installé mais pas au Tony’s, j’ai pris une
chambre à « l’eastern heritage ». Petite chambre sympa, proprio sympa
pour 25 rm.
Je suis allé faire un tour de reconnaissance, je me suis un
peu pommé mais bon !...Ce soir, il y a grande animation dans le quartier
chinois, grand marché, karaoké. Je me couche vers 11h.
Le 21.10.07 :
Ce matin, je me lève vers 8h30, je me débarbouille je vais
manger un morceau et je découvre un quartier donnant sur le détroit. Bizarrement, plusieurs personnes me disent de
ne pas y aller, qu’il n’y a rien à voir, que la mer était beaucoup plus loin.
Bref !, en sueur, je me dis que rentrer était une bonne solution.
Tout aussi bizarrement que ce la puisse paraître, je n’ai vu
aucun chien dans les autres régions, et à Malacca, il y en a de partout !
Je suis allé manger un riz végétal avec café et jus de
citron (6.5 rm), puis je suis allé au quartier chinois essayer de négocier les
T-shirts d’artiste ; rien à faire. J’ai réussi à descendre le prix de 10 rm ( 30 au lieu de 40) pour un tour de ville en treekshow.
Je suis retourné au quartier chinois et je suis tombé sur un
pub irlandais, le patron super sympa qui jouait dans un groupe et joue toujours
du piano dans son bar, pour les clients ; il m’a joué une chanson de piaf.
J’ai rencontré un couple de français transitant dans le coin, on a prit un café
ensemble ; ils arrivaient et voulaient faire un peu le même trajet que
j’ai fait. Continuant mon tour de quartier, je suis arrivé au quartier arabe et
je me suis posé au discovery café et là, j’ai discuté, longuement, en anglais,
avec la serveuse.
J’ai mangé des sushis à même les étales, sur le marché, et
je suis allé boire un café au pub irlandais. Il y avait un couple, 1 malais et
une anglaise. Le malais commença à m’adresser la parole puis nous avons, le
malais, l’anglaise et moi, discutés pendant une bonne heure, de voyage, car
elle avait de nombreux voyage à son actif.
Je les ai quittés, je suis allé boire un jus de citron sur
le marché puis j’ai décidé d’aller dans un autre quartier.
Une fois arrivé au guesthouse, qui je vois ?, le patron
d’un guersthouse de la rue love lane à PENANG qui est passé voir le patron de
l’EASTERN HERITAGE, son pôte
1h30 du mat, peux pas dormir.
Le 21.10.07 :
Ce matin, un peu dans le coltar, je suis allé déjeuner, vers
le park à treekshow et il y avait le treekshowman, à qui j’avais demandé le
prix, la veille, qui m’attendait et il me dit : »I remember you when
you come for a tour ».
« Not, now, i must have breakfast »
Je suis donc allé déjeuner et après, je suis allé faire un
tour de ville en treekshow, il y tenait tellement.
Vers midi, je suis allé dans le quartier chinois, mangé un
morceaux et en revenant, je me suis arrêté à la boutique d’artiste et j’ai
acheté un T-shirt. Je suis rentré, j’ai fais une sieste et je suis allé dans le
quartier arabe, acheté 2 autres T-shirts pour la forme. (10.8rm).
Le soir, je suis allé voir le dernier confectionneur de
chaussures miniatures pour chinoises aux pieds bandés.
Le 22.10.07
Ce matin, j’avais prévu de partir mais finalement, je pars
demain, je suis allé demandé au Tony’s guesthouse, si c’était le même patron
quand Thaîlande à AYUTAYA. Il me dit que non, qu’ils ont pris le nom. J’ai
déjeuné, j’ai récupéré mon linge, j’ai fais la connaissance de 2 jeunes
suédoises de 20 ans, parties pour 3 mois de voyage. Je suis allé à internet,
puis je suis allé me rafraîchir avant de faire ne petite sieste.
A 15h, je suis sorti dans CHINATOWN boire un café glacé
accompagné de confiseries locales, pour me réveiller, et je me suis mis à la
recherche d’un bon massage. J’ai demandé à droite, à gauche, on m’indiquaient
des lieux pour la haute donc chers . Vers 17h, je retourne au guesthouse
prendre une douchee oblige et en sortant, je m’arrête au café DISCOVERY. Là, la
serveuse vient me parler et de fil en aiguille, je lui demande où est ce que je
peux avoir un bon massage de préfrence avec une fille. Elle me dit » don’t
care, i find you, somebody » De coup de téléphone en coup de téléphone,
elle me dit : « Okey, i have somebody for you »
Et là, je vois arriver une jolie jeune fille d’une 20ene d’année
et nous allâmes en chambre pour le massage.
Il est 20h, je vais boire un verre et là je rencontre une
voisine de guest, Irlandaise, qui parlait très bien le français. On discute,
elle est là pour le week end car elle habite en thaïlande.
Travaillant dans l’hotellerie, son travail lui permet de
beaucoup voyager ; puis un canadien arrive, on boit un verre et le
canadien rentre. L’irlandaise et moi rentrons au guesthouse et là, je rencontre
des français venant de Grenoble. On discute pendant une bonne heure, ils sont
dans le médical tous les 2 et voyage pendant 1 an. Il est 12h25 du soir, je
vais fumer ma dernière clope et me coucher. Demain, je prends la route pour
KUALA LUMPUR avec l’irlandaise.
Le 23.10.07
Ce matin, j’ai déjeuné avec l’irlandais puis, vers 10h, il
pleut et Marion veut visiter un peu Malacca. Je lui dis qu’on se retrouve au
guesthouse. 12h30, elle arrive, on passe dans un magasin d’art où elle a
achetée quelque déco puis elle veut aller voir l’artisan rare qui fait des
chaussures dont je lui ai parlé.
On prend le taxi pour la station de bus et elle décide
finalement d’aller à l’aéroport en taxi, c’est plus simple pour elle. Moi, je
descends à la station de bus pour KL centre, et me voilà dans le bus pour KL
(10rm). Ca y est, je suis arrivé au point de départ, la boucle est terminée.
Je me suis rendu au même quartier, le quartier chinois
(pratique, il est à côté de la station de bus). Cette fois, je suis allé au
backpacker’s traveller’s in. J’ai une chambre pour 20rm, ça m’a l’air sympa. Première
angoisse, je dois confirmer mon billet de retour, les agences du coin ne me
comprennent pas ou ne veulent me comprendre. On me dit finalement, que l’agence
mère est fermée ce jour.
Le 24.10.07
Ce matin, je me suis levé à 8h30, déjeuner et sauté dans un
taxi pour KLM office, je croyais être en retard, car la confirmation et a faire
72h avant. Mais aucun souci.
Ce soir, je vais au marché une dernière fois puis je rentre.
Dans le salon intérieur, il y a un groupe qui discute : ce sont des
philippins, ils m’invitent à prendre part à leur discussion. La bonne ambiance,
quoi !
Puis, je retourne au marché et je commence à
« yeuter » les stands en vue de mes achats futurs .Je mange une
salade dans un resto. Je m’achète mon sac à dos (50rm), un T-shirt souvenir de Chinatown.
Je pars à la recherche de timbre de collection ; impossible de mettre la
main dessus. Ce soir, je recherche des T-shirts à mon gout, mais, les vendeurs,
avec leur « eh !sir, eh !sir »venant de toutes parts,
commencent à me stresser. J’i pas mal marché aujourd’hui, je me fais faire un
massage des pieds pour détendre mes muscles ; me relaxer. Je mange à la
sauvette sur les stands, succulent puis je fais un tour au delà du quartier et
je rentre préparer mon sac. Je fais développer mes photos, les photos du
« SNORKELING » sont à peu près bonnes.
22h30, je rentre au guest, je m’assoie à la terrasse et je
discute avec les résidents..
Le 25.10.07
Je me lève vers 7h, je déjeune dans la rue puis j’attends
10h, l’ouverture des magasins pour les baskets, mais elles sont trop grandes.
10h30, je rends les clefs du guest et dépose mon sac en lieu sûr. Je vais
manger à 12h30, je vais dans un cyber, annoncée mon arrivée imminente, et là,
je rencontre le patron du « TEMBELLING REVERVIEW », au teman negara.
A 14h, je prends le bus pour l’aéroport
A 13 h, je monte chercher mes bagages et je me rends à la
gare, attendre le bus de 14h. Ca y est, je suis dans le bus, avec un peu de
retard, car la circulation est très dense, au point que le cauch nous ballade à
divers endroit, sur l’avenue », pour faciliter l’accès au bus. Nous sommes
en direction de l’aéroport pour une durée de 1h30.
Vers 15h30, j’arrive à l’aéroport, il y a un bar à la station de bus, je prends un café,
je me renseigne et j’obtiens le renseignement que je voulais, savoir où était
l’aéroport, 5 étages au dessus qu’il était. ?
Je commence à repérer les lieux, savoir où je dois me
présenter, où puis je laisser mes bagages, à la consigne pour 20rm. Puis,
j’effectue un tour d’inspection pour savoir où manger et boire un café. Il est
17h30, je me pose à une terrasse de café. Dans environ 3 heure, j’obtiens mon
bording pass puis j’attends jusqu'à 23.15.
Il est 16.30, je prends un encas, change le maximum de
monnaie en euro.
20.30, je suis enregistré, mon sac est parti, j’ai mon
boarding pass ; plus que 2h d’attente avant présentation au quai
d’embarquement, ça sent la fin des vacances.
Je suis en zone de transit, je me fais confisquer ma bombe
antimoustique, « la belle affaire ! »
Il est 22.30.
23.20, je suis dans l’avion (très gros), pas d’écran télé.
Je suis coincé entre deux personnes. Une fillette malaise et une Indonésienne.
Panique à bord, un passager à reçu une boîte sur la tête,
tombé de la soute à bagage.
L’indonésienne dort déjà, si je veux sortir, je vois bien le tableau « Ne !
Ne ! ».
« Relativise, Marcel, tout va bien se passer »
Je lui ai proposé de se mettre à ma place, à côté de la
fillette, elle m’a répondu « Ne ! Ne ! ».
J’ai l’impression que ça va être galère pour la faire
bouger.
23h30, je sens un soupçon de mouvement de l’avion, il se
prépare à décoller, ça y est, ça roule. 2h après, drame chez ma voisine de
droite, crise d’épilepsie ou je ne sais quoi.
Elle m’a foutu la trouille, j’écoutais la radio tranquille,
lorsque je sens ma passagère de droite me pousser, j’ouvre les yeux et là, elle
regardait en ma direction sans objectif en faisant une grimace digne de
« CARRIE » dans « l’exorciste », et d’un coup elle se mit à
trembler. C’était un peu inquiétant.
6h, on vole toujours, je ne sais plus à quoi correspond les
6h avec le décalage horaire ; si mes calculs sont bons, il reste encore 6h
de vol. 10h sans décalage.
Ils viennent de rallumer, je pense qu’ils vont servir un
p’tit dèj, ça tombe bien, j’ai faim. Voilà, ça arrive.
Heure nouvelle, 11h avec décalage, il doit rester un peu
plus d’une heure pour arriver (1h03 exactement)
Je vois les gens s’agiter, on est proche.
Heure d’arrivée prévue : 6h14
L’avion caresse le bitume, 6h05.
Ma correspondance est à 9heure.
Une fois dans l’aéroport d’Amsterdam, je flâne de boutique
en boutique, je vois le Duty free, je veux m’acheter des clopes, mais
bizarrement, la nana me dit que je n’ai pas le droit au Duty-Free, il faut une
longue destination, je pense qu’en sens inverse, j’aurais pu m’en acheter.9h00,
je me présente à la porte B29, puis une demi heure après, je suis dans l’avion
petite ligne d’Air-France. 9h45, voilà l’avion qui s’élance sur la piste
destination Lyon St Exupéry (bizarrement, ce nom m’ai familier) et voilà que se
termine mon trip asiatique.
FIN